Les Campaniformes Pyreneo-Languedociens Premiers Résultats au C 14

Resumen

La civilisation des gobelets campaniformes a posé aux préhistoriens, dès son individualisation même, des problèmes de géographie et de diffusion ainsi que des questions de caractère chronologique. C'est essentiellement le mérite des auteurs ibériques d'avoir montré que cette culture s'était fractionnée en ensembles géographiques relativement distincts (P. Bosch-Gimpera, A. del Castillo). Les auteurs anglo-saxons, pour leur part, ont surtout mis l'accent sur les variantes typologiques, en essayant de décortiquer la famille campaniforme en horizons stylistiquement et chronologiquement bien différenciés. Au terme d'une longue tradition (marquée par les travaux de A. Goetze, P. Reinecke, J. Abercromby, V. G. Childe, H. N. Savory, etc.), se trouve une série de belles synthèses dont les plus remarquables sont celles de E. Sangmeister (1951), J. D. Van der Waals et W. Glasbergen (1955), D. L. Clarke (1970). De nombreux préhistoriens se sont par ailleurs penchés sur les problèmes de diffusion et diverses thèses ont été émises: théorie de l'origine sud-ibérique (Schmidt, Bosch- Gimpera, Del Castillo); théorie de la genèse centro-européenne (J. et E. Neustupny); thèse, plus complexe, de Sangmeister mettant en jeu divers relais à partir de Liberie et un important phénomène de reflux depuis l'Europe moyenne en direction de la Péninsule (théorie fortement discutée par la suite par son auteur même); enfin, tout récemment, hypothèse de D. L. Clarke sur la formation de cette civilisation dans le Midi de la France, plus particulièrement dans la région bordant le Golfe du Lion.
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Guilaine, J. (2009). Les Campaniformes Pyreneo-Languedociens Premiers Résultats au C 14. Zephyrvs, 25. Recuperado a partir de https://revistas.usal.es/uno/index.php/0514-7336/article/view/1920

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