De la rhétorique à la architecture: la ambiguïté de l'asperitas

Résumé

Il est rare que Vitruve aborde l'objet architectural comme une oeuvre relevant des concepts plus ou moins subjectifs de la critique d'art. L'expression de la beauté —la venusta species— dépend à l'ordinaire dans son traité de relations modulaires qui, même assorties de correctifs destinés à compenser ou à corriger les erreurs de la vision humaine, excluent tout jugement fondé sur un phénomène non quantifiable. La perfection d'une oeuvre procède de sa composition, et la qualité de celle-ci est directement liée au seul «invariant spécifique» de la pensée théorique vitruvienne, la symmetria; en d'autres termes l'apparence de l'objet construit doit manifester l'adéquation des parties au tout et la légitimité d'un décor adapté à la structure. A ce niveau d'abstraction, les impressions sensibles s'effacent derrière l'aptitude du regard à saisir le système relationnel qui préside à l'ensemble.
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